Les dits du chêne et du saule : le « palais de mémoire » d’un professeur de contes cinématographiques Journal météorologique de l’esprit d’une maison de recherche (2009-2019)
Ce journal météorologique de l’esprit, par référence au Journal de Henry D. Thoreau est organisé en plusieurs entrées, les « théâtres de mémoire » ou « rushes » en langage cinématographique, schémas concentriques et cités de l’imaginaire mis en scène dans les cycles « Anthropologie et Cinéma. Cinémas du réel et de l’invisible », empilés de telle façon que le lecteur puisse les consulter à sa convenance ou y puiser les éléments de son imaginaire. Cette exploration archéologique des images – qui séduisent, frappent, révèlent et nous asservissent – propose de rendre visite métaphoriquement à ma maison de recherche, à cette zone instable où la notion de temps se dilate à l’infini, où le réel se réduit en termes de possibilités, à un moment où tout peut disparaître, mais où tout est encore là, à portée de vue. Il s’agit d’avancer à reculons pour tenter de reprendre à rebours ces années avec sa sensibilité, ses fragilités, ses envies, ses refus, ses colères, ses chagrins, son discernement. Les mots du poète allemand Hölderlin servent de boussole : « Là où croît le danger croît aussi ce qui sauve ».
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