Tracer sa voix Une ethnocritique du cycle indochinois de Marguerite Duras
Cet ouvrage rend compte d’une lecture novatrice de l’œuvre de Marguerite Duras. Il analyse la poétique culturelle à l’œuvre dans les quatre romans du cycle indochinois : Un barrage contre le Pacifique (1950), L’Éden Cinéma (1977), L’Amant (prix Goncourt 1984) et L’Amant de la Chine du Nord (1991) qui suivent un fil narratif inspiré de l’enfance de Marguerite Duras, marqué par la réminiscence des mêmes thèmes et motifs.
En croisant l’anthropologie du symbolique et la poétique des textes, Savannah Kocevar interroge l’expression d’une culture plurielle, met en lumière un lien prééminent entre le rite (de passage) et le récit durassien et lit à cette aune originale les trajectoires des personnages, en particulier celui de la « jeune fille ». Plus encore, ce livre montre que ces enjeux initiatiques concernent la narratrice en tant que projection fictionnelle de l’autrice et que le rapport entre, d’une part, l’oralité et le corps, et, d’autre part, la culture écrite, constitue une clé majeure de l’œuvre durassienne et permet de porter un regard inédit non seulement sur cette œuvre mais aussi, plus largement, sur les processus de création, notamment au féminin.
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Comment citer
Sommaire
Informations
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Abréviations
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p. 7
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Introduction
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p. 9-16
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Délimitation et transgression : des espaces-temps géographiques et symboliques
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p. 17-61
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Passage, circulation et initiation
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p. 63-88
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Le corps ambivalent du personnage liminaire
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p. 89-120
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Le devenir écrivaine : maîtriser le corps, maîtriser l'écrit
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p. 121-149
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La conquête littéraire : du personnage (anti)littératien à la figure de l'écrivaine
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p. 151-168
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Conclusion
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p. 169-173
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Références bibliographiques
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p. 175-188
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