Saïd Ait Hammou Taleb est docteur en sciences de l’éducation et de la formation et attaché temporaire d’enseignement et de recherche, respectivement, à l’INSPÉ Lorraine et au LISEC (UR 2310) à l’Université de Lorraine. Ses travaux portent sur la professionnalisation des accompagnateurs des élèves/étudiants reconnus institutionnellement handicapés. Il s’intéresse particulièrement aux praxéologies des chargés d’accueil et d’accompagnement favorisant l’accessibilité aux savoirs à l’université.
Leslie Amiot est maître de conférences en psychologie et adaptations aux situations de handicap à l’Université de Rouen Normandie. Elle enseigne à l’INSPÉ Normandie Rouen-Le Havre où elle forme les enseignants et futurs enseignants à la psychologie du développement normal et pathologique, mais aussi aux problématiques de l’inclusion scolaire. Parallèlement, elle est membre du Centre de recherche sur les fonctionnements et les dysfonctionnements psychologiques (CRFDP, UR 7475) de l’Université de Rouen Normandie où elle mène des recherches sur les troubles des apprentissages, les troubles du spectre de l’autisme, la gestion des émotions et l’auto-régulation. Elle est responsable de la formation des enseignants spécialisés sur l’INSPÉ de Rouen (Master MEEF4 « Besoins éducatifs particuliers »).
Teresa Assude est professeure des universités à Aix-Marseille Université et est membre de l’équipe ADEF (Apprentissage, didactique, évaluation, formation). Ses travaux, dans le champ des recherches en didactique des mathématiques, portent sur les dispositifs d’aide préventifs aux difficultés des systèmes didactiques, sur les usages du numérique dans l’enseignement des mathématiques et la formation des enseignants et sur les praxéologies inclusives dans les mathématiques scolaires. Elle intervient dans le cadre de la formation des enseignants et des enseignants-chercheurs à l’INSPÉ d’Aix-Marseille.
Alexandre Aubry est maître de conférences en psychologie du développement et de l’éducation à l’INSPÉ de Lorraine, Université de Lorraine. Il est membre du Laboratoire lorrain de psychologie et neurosciences de la dynamique des comportements (2LPN, UR 7489). Ses travaux de recherche se centrent sur les caractéristiques cognitives du haut potentiel intellectuel et leurs liens avec les performances scolaires. Ses intérêts de recherche actuels incluent les aménagements pédagogiques des élèves à haut potentiel intellectuel tels que la différenciation pédagogique. Il est responsable des modules d’enseignement concernant la psychologie du développement, des processus d’apprentissages chez les enfants et adolescents, et de la différenciation pédagogique dans le master MEEF 1er et 2d degré. Il est également responsable des modules d’enseignement sur la prise de la diversité des publics dans le master MEEF « Pratiques et ingénierie ».
Hervé Benoit est maître de conférences émérite en sciences de l’éducation et de la formation à l’INSHEA de Suresnes (Université Paris Lumières — UPL) et chercheur Groupe de recherche sur le handicap, l’accessibilité et les pratiques éducatives et scolaires (Laboratoire Grhapes, UR 7287). Il a exercé les fonctions d’inspecteur de l’Éducation nationale, de directeur des études de l’INSHEA (2004 à 2009) et d’enseignant-chercheur. Il est le rédacteur en chef, depuis septembre 2000, de La nouvelle revue — Éducation et société inclusives (NR-ESI). Il conduit, dans le cadre de la Chaire HEN de l’INSHEA, un projet de recherche GTnum 2021-2024 financé par la DNE du MENJ sur l’évaluation de l’inclusivité d’un dispositif numérique dans l’éducation. Il est responsable d’unités d’enseignement sur l’accessibilité et les besoins éducatifs particuliers à Lyon 2 Lumière, Montpellier 3 et Paris 8. Ses recherches, aussi bien théoriques qu’appliquées, portent sur les enjeux sociétaux, institutionnels et professionnels de l’accessibilité pédagogique face au défi de l’inclusion scolaire et sociale.
Emmanuelle Brossais est professeure des universités en sciences de l’éducation et de la formation à l’UMR EFTS et membre de la SFR-AEF. Elle travaille à l’INSPÉ Toulouse Occitanie Pyrénées, Université Toulouse Jean Jaurès où elle est responsable du master MEEF « Conseil pédagogique en milieu scolaire » (COPEDA). Elle centre ses travaux, référés à la clinique psychanalytique, sur ce qui fait sens pour un sujet dans ce qui le lie à des objets de savoir, à des pratiques d’enseignement ou d’apprentissage. Elle mobilise les concepts de subjectivation, d’appropriation subjective, de prescription en éducation et de rapport à l’épreuve. L’expérience de l’éducation inclusive est étudiée à partir des points de vue croisés d’élèves et de professionnels de l’éducation.
Sylvie Canat Faure est Professeure des sciences de l’éducation et de la formation (CNU 70°), chargée de mission handicap à l’UPVM3. Elle a créé en 2021 un master 2 « Éducation, pédagogie et société inclusives » à l’Université Paul Valéry à Montpellier (ce master 2 forme les futurs référents handicap). Celui-ci est dans le droit fil de ses recherches sur le handicap et les pratiques inclusives qu’elle conduit au sein du laboratoire de recherche le :Lirdef— axe, « travail, formation, professionnalisation ». Ses thèmes récurrents de recherche portent sur les pratiques pédagogiques adaptées, le sujet en situation de handicap, l’approche clinique en sciences de l’éducation et de la formation.
Johann Chalmel est maître de conférences au sein de la Chaire interculturalités du LISEC (UR2310). Dans son ouvrage, La pédagogie, un patrimoine immatériel (2020), il s’intéresse à la transmission et la pérennisation de pédagogies emblématiques. Il a également été responsable du pôle Recherche et développement pédagogique de NovaTris, le Centre de compétences transfrontalières de l’UHA, au sein duquel il a participé au développement d’une pédagogie innovante en matière d’accompagnement interculturel. Sa réflexion porte aujourd’hui sur les manières de transmettre et faire évoluer cette méthode dans des contextes interculturels variés (interdisciplinaires, intergénérationnels, internationaux, etc.). Il s’intéresse notamment à la question des transitions, mais également à celle de la coopération et de l’inclusion.
Loïc Chalmel, professeur des universités, ancien directeur du Laboratoire interuniversitaire de recherches en sciences de l’éducation et de la communication (LISEC UR 2310 Alsace-Lorraine), porteur de la Chaire interculturalités de l’Université de Haute Alsace, est spécialisé dans les questions relevant de l’histoire des idées pédagogiques, de la pédagogie en général et des problématiques d’éducation en santé à travers l’Éducation thérapeutique du patient. Avec l’équipe de la chaire interculturalités, il développe aujourd’hui un programme de recherche-formation autour de la thématique contemporaine de l’interculturalité au service des transitions.
Émilie Chevallier-Rodrigues est maître de conférences en sciences de l’éducation et de la formation à l’UMR EFTS et membre de la SFR-AEF. Elle travaille à l’INSPÉ Toulouse Occitanie Pyrénées, Université Toulouse Jean Jaurès. Situés dans le contexte des problématiques liées à une société inclusive, ses travaux visent à appréhender, dans une approche clinique analytique, l’expérience de l’École inclusive du point de vue des enfants et adolescents et des professionnels de l’éducation.
François Curien est professeur des écoles spécialisé, formateur à l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation Université Clermont Auvergne. Il est responsable de l’équipe « Éducation inclusive » et chargé de la mission de correspondant handicap de l’Institut. Il est aussi membre du bureau national Éducation inclusive du Réseau des INSPÉ (R. Inspé).
Coralie Delorme est chargée d’enseignement et membre de l’équipe de recherche PACES au sein de la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation (Université de Genève). Docteure en sciences de l’éducation, sa thèse a porté sur les « Étudiants-stagiaires en contextes d’enseignement spécialisé : conditions de formation, analyse de l’activité et contingences situationnelles au travail en stage ». Ses travaux concernent l’analyse de l’activité des enseignants spécialisés en formation initiale et continue, et les transformations d’activité en lien avec l’appropriation d’une culture et identité professionnelles.
Frédéric Dupré est maître de conférences en sciences de l’éducation et de la formation à l’Institut national supérieur, formation et recherche — handicap et enseignements adaptés (INSHEA). Son travail de thèse a porté sur l’étude de pratiques dites inclusives en mathématiques (Dupré, 2019) au sein de dispositifs Ulis au collège. À l’aide d’un double cadre théorique (didactique des mathématiques et approche clinique du didactique), il s’est intéressé aux pratiques professionnelles favorisant l’accessibilité aux savoirs. Actuellement, ses recherches s’intéressent à l’étude de dispositifs dits inclusifs dans lesquels des élèves vont fréquenter en alternance la classe et un lieu spécialisé (Ulis, unité d’enseignement), mais également aux situations dans lesquels deux professionnels travaillent conjointement au sein du même espace classe (co-enseignement, AESH).
Roland Emery est chargé d’enseignement et membre de l’équipe de recherche Pratiques professionnelles et apprentissages en contextes d’enseignement spécialisé et d’intégration scolaire (PACES) à l’Université de Genève. Sa thèse a porté sur « La collaboration multiprofessionnelle dans les institutions spécialisées en lien avec les projets éducatifs individualisés des élèves : perceptions, pratiques déclarées et activité située ».Ses travaux se centrent sur des questions liées au travail en réseau et la collaboration multiprofessionnelle, en particulier dans les institutions spécialisées.
Sylviane Feuilladieu est maîtresse de conférences en sociologie à Aix-Marseille Université et chercheure au laboratoire « Apprentissages, didactique, évaluation, formation » (ADEF, UR 4671). En poste à l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation d’Aix-Marseille, ses recherches portent sur le processus d’accessibilisation des environnements scolaires visant à permettre à tous les élèves scolarisés d’exercer leur métier d’élève. Ces recherches s’appuient notamment sur les pratiques scolaires et pédagogiques de l’éducation inclusive, dans le cadre ou non de dispositifs d’aide à l’étude destinés aux élèves à « besoins éducatifs particuliers ».
Eric Flavier est professeur des universités en sciences de l’Éducation et de la formation à l’Université de Strasbourg (INSPÉ), responsable des parcours de master « Encadrement de missions éducatives et sociales » et « Tuteur et formateur d’enseignants ». Membre du LISEC, équipe AP2E, il mène des recherches sur l’analyse de l’activité des professionnels de l’éducation et/ou de la formation et des dispositifs de formation dans une perspective d’accompagnement au développement de leur pouvoir d’agir. Conduits dans le cadre d’interventions-recherches ou de recherches collaboratives, ses travaux s’intéressent particulièrement à l’activité collective, notamment pluri catégorielle, dans les pratiques d’éducation ou de formation, à l’étude des dispositifs de formation et des besoins de formation des professionnels de l’éducation dans la prise en charge des besoins éducatifs particuliers et à l’entrée dans le métier. Il est actuellement président du comité d’éthique pour la recherche de l’université de Strasbourg.
Dominique Gillet-Cazeneuve est doctorante en sciences de l’éducation et de la formation au Laboratoire Cultures, éducation, sociétés, LaCES UR 7437 — Université de Bordeaux, enseignante vacataire à l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation de l’académie de Bordeaux, et psychologue de l’Éducation nationale. Sa thèse en cours porte sur la problématique de l’inclusion, en la croisant avec la question du rapport au corps que met en œuvre l’éducation nationale en tant qu’institution.
Anne Gombert est maître de conférences en psychologie cognitive et éducation à l’INSPÉ d’Aix-Marseille. Elle est rattachée au centre de Recherche Psyclé (Psychologie de la connaissance du langage et de l’émotion — UR 3273 — Aix-Marseille Université). Spécialiste de l’éducation et des pratiques inclusives, elle forme depuis plus de 25 ans des enseignants en formation initiale (master MEEF) et continue (1er et 2° degré), des enseignants spécialisés, et des professionnels du médico-social. En recherche, elle explore les pratiques professionnelles d’accessibilité aux apprentissages scolaires et, par une approche psychologie ergonomique, le processus de conception de dispositifs pédagogiques et didactiques d’enseignement pour tous. Elle est membre du bureau national EI du R. INSPÉ et chargée de mission « EI : formation et développement professionnel » à l’INSPÉ. Dans cette même perspective, elle est consultante à l’international et travaille l’Unicef et Handicap international. Enfin, sur le terrain associatif, elle est engagée depuis de nombreuses années en faveur des publics en vulnérabilité par Apedys, Tous migrants et Enfance en danger.
Marie-José Gremmo est professeure de sciences de l’Éducation émérite à l’Université de Lorraine (France), et membre du LISEC (UR 2310) depuis 2000. Ses travaux de recherche dans le cadre du LISEC portent sur les pratiques enseignantes et apprenantes : formation à la diversité interculturelle des futurs enseignants, usages des technologies chez les enseignants du supérieur, formes d’autoformation à l’université (tutorat, direction de mémoires). Auparavant, elle a mené pendant une vingtaine d’années des recherches en didactique des langues et cultures, notamment sur l’apprentissage autodirigé en langues dans ses dimensions théoriques (autoformation et innovation ; dimensions culturelles) et ingénieries (pratiques apprenantes ; accompagnement). Elle a joué un rôle d’expert pour l’enseignement/apprentissage des langues dans de nombreux pays.
Claire Goulet est enseignante en éducation inclusive à l’INSPÉ de l’académie de Strasbourg, responsable du parcours de master « Éducation inclusive et participation sociale » et chercheuse associée au Lisec. Elle a suivi auparavant un itinéraire professionnel de professeur des écoles, puis d’enseignante spécialisée dans la difficulté scolaire et enfin de conseillère pédagogique handicap. Ses axes de recherche actuels sont la formation initiale et continue aux pratiques inclusives, la conception universelle de l’apprentissage appliquée aux contextes scolaire et universitaire et les communautés d’apprentissage professionnelles.
Vincent Guillerm est inspecteur de l’Éducation nationale et directeur adjoint de l’Inspé de Lyon. Il a été responsable de l’équipe Éducation inclusive de l’INSPÉ de Lyon de 2017 à 2021, et est membre du bureau national EI du R-INSPÉ. Il intervient en formation initiale et continue sur la thématique de la différenciation. Il participe également au projet Include sur l’axe de la formation des enseignants du supérieur sur la prise en compte des besoins éducatifs particuliers des étudiants.
Capucine Huet est docteure en sciences de l’éducation et de la formation rattachée au LIRDEF de Montpellier. Elle a récemment soutenu sa thèse intitulée « Apprendre à argumenter via le débat numérique sur des Questions Socio-Scientifiques : un espace de médiations à fonction transitionnelle pour des adolescents accueillis en ITEP ayant des troubles du comportement. Vers une didactique inclusive ? » Elle poursuit ses travaux de recherche sur l’inclusion des publics vulnérables dans le cadre d’un contrat post-doctoral au sein du projet NEXUS de l’Université Paul Valéry Montpellier 3. Cette recherche porte plus précisément sur l’inclusion des étudiants en situation de handicap inscrits en parcours de licence, et notamment sur l’opérationnalité des outils numériques en termes d’inclusivité. Enfin, elle enseigne en licence sciences de l’éducation et en master 2 « Éducation, pédagogie et société inclusives ». Ses cours portent notamment sur les obstacles psychopédagogiques dans les situations d’apprentissage, le maillage entre les secteurs du social, du médico-social et de l’école, et les potentiels leviers inclusifs à l’œuvre, notamment via les outils numériques.
Laurent Husson est maître de conférences en philosophie à l’Université de Lorraine-INSPÉ, Centre Écritures (EA3943) et actuellement directeur adjoint de cette composante, en charge du premier degré. Ses travaux portent sur l’existentialisme et notamment la pensée de Sartre. Il a également publié des articles dans le domaine de l’éducation autour de la question du débat philosophique, des valeurs et des normes. Sa réflexion porte actuellement sur les possibilités que peuvent offrir les concepts issus de la pensée existentielle pour interroger les situations éducatives.
Magdalena Kohout-Diaz est professeure des universités en sciences de l’éducation et de la formation à l’Université de Bordeaux (Laboratoire cultures, éducations, sociétés, LaCES — UR7437 et Institut national supérieur du professorat et de l’éducation-INSPÉ). Depuis une vingtaine d’années, ses travaux sont consacrés à l’éducation inclusive et à l’accessibilisation éducative aux diversités à partir d’approches méthodologiques variées. Il s’agit d’établir un état des lieux comparé des pratiques (institutions, enseignants et autres acteurs de l’éducation, élèves) pour mettre en valeur les pistes d’action efficientes face aux difficultés, à l’école et hors de l’école. Magdalena Kohout-Diaz est l’auteure de plus d’une centaine de publications dans plusieurs langues et engagée dans une dizaine de projets de recherche internationaux ou nationaux.
Lisa Lefèvre est professeure associée à la Haute école pédagogique du canton de Vaud à Lausanne, membre du laboratoire lasalé et du laboratoire sport et sciences sociales à Strasbourg. Ses travaux de recherche portent principalement sur 3 axes. Le premier s’intéresse à l’engagement des personnes et leurs rapports aux normes (obésités adolescentes et bénéficiaires sport-santé). Le deuxième axe porte sur les savoirs et les pratiques à visées inclusives (CUA, éducation physique et sportive, QualiTePe Erasmus+). Le troisième axe porte sur la présence corporelle des formateurs et le bien-être corporel des personnes. Actuellement, elle participe au projet trinational Renewal and Resilience in a Post-Pandemic World (RRR) Reconnecting with Experience and Sensitive for instructional for Practices fostering Inclusivity, Resilience and Equity (RESPIRE) (CRSH/FRQSC [Canada], FNS [Suisse] et ANR [France]).
Laurence Leroyer est maître de conférences en sciences de l’éducation et de la formation au Centre interdisciplinaire de recherche normand en éducation et formation (CIRNEF). Elle est responsable du master MEEF Parcours « Formation pour l’Éducation inclusive » à l’INSPÉ Normandie Caen. Ses travaux portent sur la place des ressources dans l’activité professionnelle des enseignants débutants, des enseignants spécialisés et des formateurs. Au cours des dernières années, elle s’intéresse à la fonction de personne ressource pour l’éducation inclusive. Auparavant, elle a exercé comme professeure des écoles puis professeure spécialisée et conseillère pédagogique.
Dominique Macaire est professeure des universités émérite à l’Université́ de Lorraine. Elle y a dirigé une école doctorale en sciences humaines et sociales. Au sein du laboratoire ATILF (UMR 7118), ses travaux en didactique des langues-cultures et du plurilinguisme portent principalement sur la préprofessionnalisation des enseignants, les conditions de l’accrochage scolaire, les approches collaboratives, et les langues-cultures chez les jeunes enfants. Elle est past-présidente de l’Association des chercheurs et enseignants didacticiens des langues étrangères(Acedle) qui publie en ligne la revue Recherches en didactique des langues et des cultures (https://journals.openedition.org/rdlc/).
Julia Midelet est maître de conférences en sciences de l’éducation et de la formation au Centre interdisciplinaire de recherche normand en éducation et formation (CIRNEF) et chercheuse associée au laboratoire international sur l’inclusion scolaire (LISIS). Elle a débuté comme professeure des écoles puis professeure spécialisée. Elle a ensuite été formatrice à l’IUFM d’Évreux puis à l’ESPE de Mont-Saint-Aignan pour le CAPA-SH et le 2CA-SH. Aujourd’hui, elle est formatrice pour l’éducation inclusive à l’INSPÉ Normandie Caen. Ses travaux de recherche portent sur la mutation du système éducatif et des pratiques des acteurs dans une logique inclusive, dont les enseignants spécialisés personne ressource.
Karine Millon-Fauré est maître de conférences en didactique des mathématiques à l’Université d’Aix-Marseille, dans le laboratoire ADEF (Apprentissage, didactique, évaluation, formation). Elle s’intéresse aux systèmes didactiques en difficulté et notamment à ceux comportant des élèves déclarés à besoins éducatifs particuliers. Elle a notamment mené des recherches sur les enseignements proposés aux élèves allophones ainsi que sur les conditions de mise en place d’une ULIS pour élèves sourds non oralisants. Elle encadre également des modules de formation initiale et continue pour des professeurs des écoles ou des professeurs de collège/lycée en mathématiques.
Greta Pelgrims est professeure en sciences de l’éducation à l’Université de Genève. Elle dirige l’équipe de recherche « Pratiques professionnelles et apprentissages en contextes d’enseignement spécialisé et d’intégration scolaire » (PACES), ainsi que la formation (master) des enseignants spécialisés. Ses travaux s’attachent à comprendre l’activité des enseignants spécialisés et celle des élèves déclarés à besoins éducatifs particuliers en lien avec les conditions contextuelles et situationnelles dans lesquelles ils agissent.
Dominique Pellan est professeure des écoles spécialisée, maître formatrice et enseignante à l’INSPÉ de Paris depuis une dizaine d’années. Spécialiste des questions transversales de l’apprentissage en lien avec les pratiques inclusives, elle intervient en formation initiale et continue, notamment sur la formation CAPPEI pour les enseignants spécialisés et chargée de mission dans la mise en œuvre des enseignements en lien avec l’éducation inclusive. Responsable de l’équipe de formation « École inclusive », elle est aussi référente « handicap » pour les étudiants et membre du Bureau du GT-EI du Réseau des INSPÉ.
Liliane Pelletier est professeure en sciences de l’éducation à l’Université Lumière Lyon 2 et chercheuse au laboratoire Éducation, cultures, politiques (ECP). Elle est aussi membre du Laboratoire international sur l’inclusion scolaire (LISIS). Ses travaux contribuent à une approche socio-anthropologique de l’école et de la société inclusives conférant une dimension privilégiée aux dynamiques interactionnelles, articulée aux phénomènes de contextualisation. Elle pilote depuis 2020, un vaste programme de recherches de la petite enfance à l’insertion professionnelle sous l’intitulé « Ruptures et continuités des dynamiques inclusives » (RCEI) qui interroge les transformations à opérer et les tensions que cela engendre pour l’ensemble des acteurs, quand sont mises en œuvre des dynamiques inclusives au sein des organisations.
Jean-Michel Perez est professeur des universités en sciences de l’éducation et de la formation à l’Université de Lorraine, Laboratoire LISEC (UR 2310). Ses travaux s’intéressent à la pratique du travail en groupe pour développer les usages et la connaissance des enseignants et des chercheurs dans le champ de l’éducation et des pratiques inclusives. Ils ouvrent sur un programme de recherche s’intéressant aux pratiques quotidiennes des enseignants, aux micro-violences, insidieuses, mais décelables au sein même des relations interpersonnelles qui questionnent l’agentivité des personnes et les pratiques d’institutionnalisation, point nodal selon lui, de la transition inclusive. Il est également responsable d’un parcours de master 2 « Éducation et Pratiques Inclusives » à l’INSPÉ de Lorraine.
Alexandre Ployé est maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université Paris-Est Créteil et membre du Centre interdisciplinaire de recherche « Culture, éducation, formation, travail » (CIRCEFT, EA 4384). Ses thèmes de recherche, problématisés à partir d’une double approche socio-historique et clinique d’orientation psychanalytique, s’intéressent à l’éducation inclusive et à la désinstitutionnalisation dans le milieu médico-social.
Maryvonne Priolet est docteure en sciences de l’éducation et chercheuse associée à l’Institut coopératif austral de recherche en éducation (Icare) et au Laboratoire international sur l’inclusion scolaire (LISIS). Une part de ses travaux porte sur la professionnalisation et la construction de la professionnalité des enseignants de l’École primaire en France dans des contextes professionnels en mutation. Elle s’intéresse notamment à la question de leur formation à une École à visée inclusive.
Serge Ramel, PhD, actuellement chef de l’office de la pédagogie et de la scolarité obligatoire du canton de Neuchâtel (Suisse), a mené pendant quelque 20 ans des enseignements et des recherches dans le champ de l’éducation inclusive dans ses fonctions précédentes de professeur ordinaire à la Haute école pédagogique du canton de Vaud (Lausanne, Suisse) et de codirecteur du Laboratoire international sur l’inclusion scolaire (LISIS). Sur cette thématique, il a également accompagné de nombreux établissements scolaires dans des projets à visée inclusive. Il a assuré par ailleurs différents mandats d’expertise auprès d’autorités scolaires cantonales, suisses ou étrangères et a collaboré au groupe d’experts sur l’éducation inclusive de l’International Task Force on Teachers for Education2030 de l’Unesco.
Fabienne Rondelli est maîtresse de conférences en sciences du langage, membre du Centre de recherches sur les médiations (CREM). Directrice adjointe à l’INSPÉ de Lorraine, responsable du pôle « Pratiques et ingénierie de la formation », elle est également chargée de mission Arts et culture au sein de l’institut. Ses derniers travaux examinent de la place et du rôle des partenariats artistiques et culturels dans le cadre scolaire. Elle interroge spécifiquement la question de la médiation comme geste professionnel permettant à tous les élèves d’entrer dans le pacte symbolique, dans le partage des significations.
Florence Savournin est enseignant chercheur en sciences de l’éducation et de la formation à l’UMR EFTS et à la SFR-AEF. Elle enseigne à l’INSPÉ Toulouse Occitanie Pyrénées, Université Toulouse Jean Jaurès où elle est responsable du master MEEF « Ingénierie d’accompagnement et d’intervention pour une société inclusive » (IDAISI). Ses travaux, orientés par une approche clinique en référence à la psychanalyse, portent sur les processus de subjectivation à l’œuvre dans les situations d’enseignement et d’apprentissage, en particulier en contexte d’éducation inclusive.
Géraldine Suau est maîtresse de conférences en sciences de l’éducation et de la formation à l’Université de Lorraine et dans le laboratoire LISEC UR 2310, équipe « Apprentissages, pratiques d’enseignement et d’éducation ». Elle est co-responsable du parcours « Éducation et pratiques inclusives » à l’INSPÉ de Lorraine et membre depuis plusieurs années de l’observatoire sur le handicap : recherches et intervention scolaire. Ses travaux portent sur les praxéologies professionnelles émergentes dans le champ de l’éducation inclusive, à partir de deux thématiques, l’étude des praxéologies inclusives des acteurs de l’éducation et de la formation, dans une logique de production de connaissances et de développement professionnel ; et l’étude de l’apport conceptuel de la théorie anthropologique didactique à l’analyse du travail en vue de son développement. Elle a récemment publié l’ouvrage Pratiques enseignantes inclusives. Place de l’élève et conditions d’accessibilité et dirigé l’ouvrage Éducation inclusive, accessibilité et territoire(s) aux Éditions du champ social.
Jeannette Tambone est docteure en sciences de l’Éducation, associée au laboratoire ADEF (Apprentissage, didactique, évaluation, formation) de l’Université d’Aix-Marseille. À partir de l’observation des pratiques existantes et/ou à construire, dans les champs de l’enseignement ordinaire et spécialisé, sur le plan didactique et institutionnel, ses recherches s’articulent principalement autour de deux axes. Le premier axe concerne d’une part les pratiques scolaires et disciplinaires qui facilitent l’inclusion des élèves handicapés et d’autre part les représentations et les liens créés par les différents acteurs pour favoriser l’inclusion scolaire. Le second axe s’intéresse aux pratiques d’aides apportées aux élèves à partir des dispositifs mis en place dans les cadres scolaire et extra-scolaire.
Marie Toullec-Théry est maîtresse de conférences HDR à Nantes Université (CREN, UR 2161) et à l’INSPÉ. Son travail de recherche tente de comprendre 1) ce qui agit, dans le milieu scolaire, sur les inégalités scolaires et les inégalités d’apprentissage entre les élèves ; et plus particulièrement 2) ce que font les dispositifs d’aide (et plus généralement des dispositifs inclusifs) à l’enseignement des professeurs et aux apprentissages des élèves ; 3) ce qui détermine les pratiques professorales in situ quand il s’agit d’aider les élèves qui présentent des difficultés, qualifiés plus généralement d’élèves « à besoins éducatifs particuliers ».