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Couverture de Habiter la métropole agri-urbaine (Alain Guez, dir., 2024) Show/hide cover

Rester sur terre

— Pourquoi tu ne prends rien ?

— J’ai pas encore assez faim.

— Ça se laisse manger.

— Cochonnerie sans odeur et sans goût. T’as rien connu d’autre bien sûr… Quand j’étais gosse, la nourriture, c’était de la bouffe. Là-dessus, nos magiciens de la science ont empoisonné l’eau, pollué le sol, détruit les plantes et la vie animale. Enfin, de mon temps, on trouvait de la viande n’importe où ! On achetait des œufs, du vrai beurre… On trouvait de la laitue fraîche à gogo.

— Je sais Sol, tu m’en as déjà parlé.

— Est-ce que quelqu’un peut vivre dans un climat comme celui-là, la canicule d’un bout de l’année à l’autre ? On se croirait dans un four. On crève…

— … à force de transpirer.

— Tu sais que tu m’agaces !

— Prends du Soleil vert et calme toi.

Les cinéphiles avertis auront reconnu la version française du dialogue introductif de Soylent Green (littéralement Soja vert), plus connu en France sous le titre de Soleil vert, cette dystopie imaginée pour 2022, il y a un demi-siècle par le réalisateur américain Richard Fleischer à partir d’un roman de Harry Harrison (Harrison, 1966), éclairé par l’expertise de l’ingénieur environnemental Franck R. Bowerman. Arte, France Culture et Courrier international, notamment, ainsi que plusieurs projections-débats dans l’hexagone, n’ont pas manqué d’interroger ce drôle d’anniversaire et la place singulière de cette œuvre de science-fiction parmi d’autres productions de lanceurs d’alerte de la fin des Trente Glorieuses. Il y est d’abord question de nourriture, celle d’un monde d’avant, qui n’existe plus que dans la mémoire moquée des plus anciens, ou dans les armoires réfrigérantes des plus riches, et celle d’un monde en sursis, qui prend la forme rectangulaire du soleil vert.Garanti pur plancton par une télévision à la solde d’un pouvoir répressif, cet ersatz industriel s’avère fabriqué en secret à partir de la chair d’euthanasiés en série, volontaires, mais ignorants de leur sort post mortem. Certes, l’agriculture n’a pas totalement disparu : mais s’agit-il d’une lueur d’espoir ? Tandis que la trouvaille scénaristique d’un expédient impensable et inavouable — le cannibalisme organisé — métaphorise le risque d’une rupture définitive avec le vivant, au détour d’un dialogue, le héros mentionne l’existence de « fermes fortifiées comme des forteresses », comme un ultime avatar de l’Allégorie du Mauvais Gouvernement d’Ambrogio Lorenzetti. Si le monde réel n’en est pas encore tout à fait là, force est de constater que notre année 2022 n’a pas été un simple anniversaire réservé aux cinéphiles avertis : sécheresses et inondations, méga-feux et pandémie, agressions militaires suicidaires et risques de pénurie alimentaire ont résonné à l’échelle planétaire comme autant d’avertissements, mais aussi d’exhortations à changer de paradigme.

Parmi les multiples entrées possibles, biodiversité en tête, ce retour vers le futur que viennent de nous proposer les projections de Soylent Green, pointe sans surprise notre rapport aux ressources alimentaires comme un des principaux nœuds de notre survie sur terre. Au sortir des écrans, derrière l’apparente permanence de nos paysages les plus familiers, l’agriculture et le monde agricole s’avèrent néanmoins plus que jamais au bord de la rupture… Du fait du dérèglement climatique en cours, assurément, mais plus encore du maintien de pratiques mortifères appauvrissant les sols, de dérégulations imposées par la financiarisation des marchés, et sans doute, de la poursuite d’un étalement urbain incontrôlé, voire du détachement progressif de notre monde urbanisé de ses racines et de ses composantes rurales. Pourtant, des alternatives esquissées de longue date, dans l’hexagone comme ailleurs, qui s’appuient tout à la fois sur les principes de l’agro-écologie et de l’économie circulaire, s’affirment désormais au vu et au su de tous. Au-delà d’une remise en cause radicale de l’efficacité d’une agriculture conventionnelle fondée sur la monoculture intensive et le recours à des intrants de synthèse, le réseau cosmopolite de l’agronome indienne Vandana Schiva met en perspective toutes les potentialités d’une agriculture régénérative, attentive au vivant et inspirée de pratiques traditionnelles, tant pour restaurer la fertilité des sols et la qualité de l’eau, que pour contrôler les gaz à effet de serre (Shiva, 2021). Bref, des pistes se dessinent pour faire de l’agriculture non plus une simple composante nécessaire de notre environnement, mais un des piliers de notre adaptation au changement climatique. De quoi réinterroger sa place dans nos esprits et dans nos territoires, et poser cette hypothèse d’un agri-urbanisme dans le cadre d’une réflexion prospective sur le devenir du territoire métropolitain généré par l’essor du Luxembourg autour de sa capitale jusqu’au-delà de ses frontières.

Faut-il d’ailleurs parler d’« agri-urbanisme » ou d’« urbanisme agricole », deux termes apparus concurremment au début du siècle ? Au milieu des années 2000, un groupe d’activistes canadiens avait fait émerger un « Agricultural urbanism » comme une suite logique au « New urbanism ». À partir d’une série d’expériences remarquables en matière d’agriculture urbaine, notamment à Cuba, ce collectif pluridisciplinaire publiait en 2010 (De la Salle, Holland, 2010) un manuel déclinant tous les dispositifs spatiaux et sociaux imaginables permettant de recentrer les espaces et les pratiques d’une ville Nord-Américaine autour de problématiques agricoles et nourricières. On allait retrouver cette même radicalité en France, en 2013, dans un texte aux allures de manifeste intitulé « urbanisme agricole » (Janin, 2013). Tout à la fois paysagiste, agriculteur et enseignant-chercheur au sein d’une école d’architecture, Rémi Janin y appelait de ses vœux la transformation du « projet urbain » en un « projet agricole » en vue d’inventer de nouveaux paysages et de nouvelles formes d’habitat « capables » d’intégrer des moyens de subsistance alimentaire. Une ambition bientôt matérialisée par son frère architecte, Pierre Janin, au travers de plusieurs projets militants — dont une vision renouvelée de la ferme — à l’occasion de l’exposition Capital agricole qui a dessiné, de manière quasi encyclopédique, les contours, là encore, d’un « urbanisme agricole » au service d’un devenir soutenable pour la métropole parisienne. Dans le même temps, et par ailleurs, André Fleury et Roland Vidal, les premiers promoteurs francophones d’un « agri-urbanisme » (Fleury, Vidal, 2008) militaient plus modestement sur le même terrain francilien pour un rapprochement de ces deux mondes à partir d’une culture spatiale et fonctionnelle partagée. Au-delà du choix des mots sur lequel l’usage tranchera, l’hypothèse d’un « agri-urbanisme » formulée ici s’inscrit bel et bien dans cette dynamique plurielle en apportant sa part d’éclairages et de questionnements. Et pour cause.

Sur l’échiquier des capitales européennes, et en regard du modèle parisien, la ville de Luxembourg se signale par le contraste qui oppose la modestie de son aire urbaine avec l’ampleur d’une aire métropolitaine internationale. Incarné par la Grande Région, ce caractère transfrontalier a fait de la mobilité pendulaire un pilier, mais aussi le talon d’Achille de l’économie luxembourgeoise comme l’a rappelé la pandémie de la Covid-19. En l’occurrence, l’alternative du télétravail s’est avérée plus complexe à mettre en œuvre au Luxembourg qu’au sein des entités nationales périphériques, notamment quant à la gestion des questions de fiscalité et de prestations sociales. Néanmoins, comme l’observait récemment un économiste luxembourgeois, une fois ces obstacles levés, le déploiement du télétravail devrait permettre des regains d’activité dans les territoires mobilisés par la dynamique luxembourgeoise. Rapportée aux ambitions de décarbonation affichées par l’IBA(Internationale Bauausstellung)Alzette-Belval et par la consultation internationale Luxembourg in Transition, l’alternative du télétravail s’est ainsi imposée aux étudiants de l’Ensa de Nancy non pas tant comme une solution que comme une entrée possible pour réfléchir à un aménagement durable des territoires lorrains sous influence métropolitaine luxembourgeoise. Une fois détournée la question de la mobilité des travailleurs transfrontaliers en termes de présence et donc de temps disponible, il est devenu possible d’y associer celle des ressources, et, tout particulièrement, au prix d’un effort d’ouverture remarquable, celle de l’agriculture, une activité qui plus que jamais sollicite du temps. Alors sans doute y a-t-il encore loin de la présence ponctuelle de travailleurs transfrontaliers télétravaillant chez eux ou dans des espaces de co-working, à l’émergence d’emplois dédiés à l’agriculture, et plus encore à la reconversion ou l’investissement partiel de résidents — redevenus des habitants à part entière — dans une agriculture régénérative, mais il y a là, pour ces derniers, les fondements d’un vrai débat sur leur qualité de (sur) vie en termes d’emploi du temps et de gestion de l’espace.

Pour en arriver là, il a fallu oser passer de la simple recomposition architecturale et paysagère de formes péri-urbaines à celle de systèmes culturaux et de paysages cultivés, jusqu’à interroger l’économie spatiale de plusieurs territoires, ce qui n’est pas encore une évidence pour la plupart des jeunes architectes. Au départ des Ateliers hors les murs apparut dans quelques écoles d’architecture au moment du Grenelle de l’Environnement, l’agriculture et l’agro-écologie étaient davantage considérées comme des éléments de contexte inspirants que comme de véritables sujets/objets de programme et/ou de projet. Il a fallu que le monde du « projet dit urbain » qui s’était déplacé sur de tels « territoires dits ruraux » s’ouvre à ceux du paysage et de l’agronomie pour que l’agriculture devienne une composante à part entière du processus de projet. Et si des étudiants de l’Ensa de Nancy ont pu s’emparer de cette piste agricole, c’est qu’ils ont bénéficié en amont d’une culture territoriale nourrie depuis près de vingt ans, tant par des expériences de terrain dans le cadre de Parcs Naturels Régionaux, que par des articulations avec le milieu universitaire lorrain autour d’un principe de recherche-action. Parmi les références mobilisées, les écrits d’Alberto Magnaghi (Magnaghi, 2003, 2014, 2017), et la réactivation du modèle d’un écosystème territorial fondé sur une agriculture de proximité ont incontestablement donné à cette dynamique un cadre de débat en regard des processus d’étalement et de métropolisation à l’œuvre en France et dans le monde. Sont d’ailleurs ici évoquées des « infrastructures biorégionales », ainsi qu’une logique de réseau articulant à une trame verte et bleue revisitée, un gradient de propositions morphologiques, au demeurant séduisantes — allant du jardin à l’exploitation agricole et du lotissement au village. Il nous semble cependant que l’intérêt de cette interprétation d’un « agri-urbanisme » dépasse la simple illustration de la vision portée par Magnaghi du concept de biorégion, considérée par certains comme une utopie positive. Elle aborde en effet d’une manière plus pragmatique la possibilité d’initier, dans un cadre existant et autour de nouvelles pratiques agricoles, des complémentarités entre des entités territoriales s’appuyant sur des modèles différents, entre centralité et réseau.

À l’occasion d’une recherche1 portant sur l’évolution des lisières villageoises dans une vallée agricole proche de l’agglomération nancéienne — la vallée de la Seille mosellane — la confrontation sur Géoportail de près d’un siècle de photographie aérienne nous avait permis d’observer la transformation radicale de cette campagne (Mignolet, Barataud, Bradel, Carbonnel, Chauchard et al., 2022 et Bradel, 2021). À l’heure même du tournage de Soylent Green, apparaissent les premiers remembrements, la multiplication de nouvelles fermes à l’extérieur des villages, l’irruption de l’automobile omniprésente sur les usoirs, mais aussi, la mutation des jardins potagers en jardins d’agrément. Pour autant, cinquante ans plus tard, ces jardins potagers, qui semblaient en sursis, n’ont pas totalement disparu, laissant penser que l’idée de lotissement productif et l’hypothèse d’un agri-urbanisme développées dans ces pages ne relèvent pas du fantasme, mais bien d’une question d’emploi du temps, d’une pluralité de temps, et au-delà, d’une question de perception des différents calendriers dans lesquels s’inscrit aujourd’hui l’avenir de tels territoires. Dans son dernier ouvrage intitulé Temps-Paysage, pour une écologie des crises (Bensaude-Vincent, 2021), la philosophe Bernadette Bensaude-Vincent nous rappelle qu’au côté de Chronos qui nous dévore et nous tiraille entre l’infini du temps géologique et l’immédiateté du temps numérique, existaient aux yeux des Grecs deux autres figures oubliées du temps, Aiôn, associée au cycle des saisons, un temps de l’éternité, et Kairos, associé au moment opportun, un temps pour agir. Et pour faire face à la crise écologique que nous traversons, l’auteure nous invite à construire un « paysage » de ces temps multiples qui structurent notre environnement pour mieux en accepter et en surmonter la complexité. À l’heure où cette vallée de la Seille mosellane accueille, entre Metz et Nancy, ses premiers lotissements abritant des travailleurs transfrontaliers franco-luxembourgeois, il y a là matière à réfléchir au réajustement de nos priorités en vue de repousser les prédictions les plus noires de Soylent Green, sans oublier les promesses les plus délétères des univers immatériels émergents. Face aux systèmes financiers et techniques qui dominent aujourd’hui le monde agricole à l’échelle internationale, que sommes-nous prêts à investir de nous-mêmes et de nos convictions, de nos rêves d’habitat et de nos emplois du temps, de nos savoirs et de nos savoir-faire, pour activer collectivement une agriculture biologique et régénérative, et échapper peut-être ainsi à un « enfer » au goût de poussière et de soleil vert ?

Références

Soylent Green

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Agriculture et urbanisme

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Stanziani Alessandro, 2021, Capital Terre. Une histoire longue du monde d’après (XIIe-XXIe siècles), Paris, Payot.

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Paris — Luxembourg

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Ateliers hors les murs

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Paysages de l’après-pétrole. Disponible sur : http://www.paysages-apres-petrole.org/.

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Temps — paysage

Mignolet Catherine, Barataud Fabienne, Bradel Vincent, Carbonnel Anne, Chauchard Sandrine et al., 2022, « PSDR4 ASTRAL — Acteurs et Services écosystémiques des Territoires RurAux Lorrains », Innovations Agronomiques, 2022, 86, pp. 29-44. Disponible sur : https://hal.inrae.fr/hal-03829175/.

Bradel Vincent (dir.), 2021, Lisières villageoises et interfaces agricoles en Seille mosellane. Disponible sur : https://www.nancy.archi.fr/fr/exposition-territoire-de-la-seille.html.

BensaudeVincent Bernadette, 2021, Temps-paysage. Pour une écologie des crises, Paris, Éditions Le Pommier.

  • 1 Intitulée Lisières villageoises et interfaces agricoles en Seille mosellane, cette recherche a été menée au sein du Laboratoire d’Histoire de l’Architecture Contemporaine de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy dans le cadre d’une réponse pluridisciplinaire à la 4e session du programme pluriannuel de recherche PSDR organisé par l’INRAE au niveau national — https://psdr.fr/PSDR.php?categ=5&lg=FR —, regroupant plusieurs équipes de l’Université de Lorraine, pilotée par l’INRAE-Mirecourt et intitulée ASTRAL — Acteurs et Services écosystémiques des Territoires RurAux Lorrains.
  • Références

    Soylent Green
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