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Couverture de Habiter la métropole agri-urbaine (Alain Guez, dir., 2024) Show/hide cover

Des enjeux et opportunités pour les territoires ruraux

À l’ère du tout pétrole, les villages sous influence urbaine ou métropolitaine, sont sous la pression foncière et immobilière de la demande d’habitat individuel. Les habitants recherchent de l’espace, un jardin, une tranquillité, une facilité d’accès, l’expression d’une forme de réussite sociale, notamment dans l’aire métropolitaine luxembourgeoise (Stébé, 2020). Ces formes territoriales et urbaines habitées induisent une dépendance à la voiture pour chaque geste du quotidien et les espaces publics se réduisent la plupart du temps à des voies de circulation et de desserte. A contrario des noyaux historiques avec leurs places et leurs rues, cette forme urbaine composée de maisons individuelles juxtaposées, génère une sociabilité sélective, dans un cercle choisi, en laissant moins de chance au hasard des rencontres de proximité. Le lien avec le cœur de village se délite, ce qui est le résultat aussi de la perte de vitalité des centres-bourgs, accueillant de moins en moins d’activités et d’équipements1.

Le sixième rapport d’évaluation du GIEC démontre que, à l’échelle mondiale, l’urbanisation croissante et l’extension des sols construits, imperméables, sont des facteurs déterminants du changement climatique et du déclin de la biodiversité (Giec, 2022). C’est dans ce contexte qu’en France, en cohérence avec les objectifs de développement durable de l’ONU, la loi Climat et résilience n° 2021-1104, fixe un objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN) en 2050 (avec une réduction de 50 % du rythme d’artificialisation d’ici à 2030). La conséquence directe est de préserver les terres agricoles et ainsi, une certaine sécurité alimentaire à l’échelle du pays.

En analysant l’organisation des parcelles de lotissement, on observe que l’espace extérieur est fractionné entre le jardin, l’espace dédié à la voiture et un espace délaissé qui représente en moyenne 20 % de la surface. Concernant le bâti, la production d’un habitat standardisé se traduit par des volumes ne laissant place qu’aux fonctions logement et garage, et trop souvent appauvris de tout espace de transition. De plus, l’inefficacité thermique des pavillons2, d’autant plus ceux construits avant le choc pétrolier des années 70, nécessitent d’importants travaux de rénovation pour répondre aux enjeux énergétiques actuels. Autrement dit, par le gisement foncier qu’ils représentent et par la nécessaire évolution du bâti, les lotissements constituent un formidable potentiel de transformations, sources de nombreuses pistes de projets.

Les différentes crises sociales, sanitaires et surtout écologiques, induisent un nécessaire changement de regard et une révision des fondamentaux de l’aménagement du territoire en tenant compte à la fois des organisations spatiales et socio-économiques.

La guerre en Ukraine oblige aujourd’hui l’Europe à revoir son approvisionnement et ses consommations énergétiques. La hausse des prix de l’essence et du gaz incite les individus et les organisations à mieux isoler les logements et à optimiser les déplacements. Couplée à la crise sanitaire, ces crises environnementales et géopolitiques, incitent à plus d’autonomie des territoires, requestionnant les lieux productifs, industriels et artisanaux, et plus largement les lieux et les formes émergentes du travail (télétravail à domicile, tiers-lieux, fablab ou espaces de co-working). Enfin, l’urgence du changement climatique impose de revoir notre positionnement par rapport aux mondes vivants à l’ère de l’anthropocène.

Au-delà de toute nostalgie, l’analyse des cœurs de villages, hameaux et fermes, permet de comprendre à la fois l’organisation et les systèmes constructifs des formes bâties anciennes, mais aussi les usages et les qualités socio-environnementales qu’ils rendent possibles pour l’avenir. Les usoirs lorrains en sont un exemple, historiquement dédiés à un usage agricole, artisanal et social, ils sont réinterprétés notamment par Florian Royer dans ses propositions3. Autre espace de transition, mais à l’échelle du village cette fois, entre l’espace bâti et l’espace agricole : les lisières qui furent productives pour accueillir, de manière progressive, les potagers sur les parcelles construites, puis les vergers avant les espaces de culture. La maîtrise du site, l’intelligence des espaces communs et la complexité ordonnée de l’ensemble des espaces de transition ont fait des villages, des territoires accueillants et robustes. Le bâti ancien est souvent délaissé, car il ne correspondrait plus aux nouveaux désirs d’habitat.

Quelles nouvelles ruralités ?

La Chaire4Nouvelles ruralités — Architecture et milieux vivants5s’inscrit dans les enjeux socio-environnementaux contemporains et explore des hypothèses viables en valorisant les travaux issus de l’enseignement et de la recherche, ainsi que les initiatives et références innovantes, réalisées en lien avec les territoires. Portée par l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy et soutenue par la Fédération des Parcs Naturels Régionaux, l’Ensaia6 et AgroParisTech Nancy, ce laboratoire d’idées prospectif sur l’avenir et le développement de la ruralité propose des démarches interdisciplinaires alliant territoire, paysage, agriculture et architecture dans une vision décarbonée et intégrée aux milieux vivants humains et non humains. Rassemblant enseignants-chercheurs, étudiants, professionnels, spécialistes de l’ingénierie territoriale et élus, la Chaire a pour ambition de transmettre des savoirs et de fédérer des acteurs. Pour cela, elle s’est fixé trois objectifs :

  1. Former à l’interdisciplinarité par le développement d’enseignements spécifiques ;

  2. Valoriser la recherche en définissant des axes de recherche interdisciplinaires ;

  3. Favoriser les interactions entre des acteurs de milieux différents pour valoriser les potentialités des territoires.

Concernant l’enseignement, l’enjeu est de contribuer à un système de formation permettant de faire travailler ensemble des mondes professionnels aujourd’hui segmentés pour constituer une force d’expertise et de proposition adaptée à de nouveaux enjeux. Cela nécessite de mettre en œuvre une acculturation réciproque entre les sciences du vivant et les sciences de l’aménagement pour créer un vocabulaire commun et développer des méthodes partagées pour faire projet dans la perspective d’une rénovation conjointe des modes d’habiter et des systèmes culturaux. Différents formats pédagogiques ont été inventés pour les étudiants architectes, agronomes et paysagistes de Master : des ateliers de projets sur un semestre, des workshops sur une semaine et un séminaire de recherche. Il est également proposé aux étudiants en architecture du domaine Architecture, Ville et Territoire, de réaliser leur Mémoire de Fin d’Études (MFE) et Projet de Fin d’Études (PFE) en lien avec les thématiques et les partenariats de la Chaire Nouvelles ruralités.

Concernant la recherche, les réflexions se concentrent autour de deux axes. Tout d’abord, les villages productifs, que ce soit au niveau agricole et de la biodiversité, pour penser l’évolution vers l’agroforesterie en lien avec les paysages et le bâti. Mais aussi productifs d’emplois liés aux ressources locales comme à l’opportunité numérique, pour accompagner les dynamiques de ces nouveaux lieux de l’économie. Et enfin productifs de vivre-ensemble pour réfléchir aux modes d’habiter, aux biens communs, aux espaces de partage et à la qualité des espaces publics, bâtis et des paysages.

Second axe de réflexion, les territoires post-carbone. Cette réflexion interroge les nouvelles réciprocités entre métropoles, villes et villages au prisme de l’objectif de neutralité carbone en 2050 défini par le Pacte vert pour l’Europe7. Cela implique d’agir conjointement sur plusieurs leviers : les mobilités, la production d’énergie, et plus généralement l’utilisation des ressources. Une attention particulière est portée sur les matériaux bio et géosourcés, tant du point de vue architectural qu’agronomique et forestier. Cette thématique a notamment été développée lors des séminaires AgroPaysage de Villarceaux8 et aux côtés de l’équipe TVK lors de la consultation internationale Luxembourg in Transition.9

C’est dans ce contexte que Carlos Aguilar, Marie-Aline Lamoureux et Florian Royer ont réalisé leurs Projets de Fin d’Études valorisés dans cet ouvrage : Habiter la métropole agri-urbaine. Projets et réflexions à l’horizon 2050. Même s’il est dans un contexte territorial rural, l’espace transfrontalier franco-luxembourgeois est un espace servant singulier, du fait des dynamiques induites par la métropole du Luxembourg et conséquence de sa forte attractivité. Cette situation induit des tensions à la fois sur la mobilité, avec une explosion des flux et d’importantes infrastructures ; sur l’espace bâti, avec une importante pression foncière en péri-urbain et péri-rural, notamment côté français, pour la réalisation de logements sous forme principalement de lotissements pavillonnaires ; sur l’espace agricole avec un système productif quasiment en monoculture de céréales dédié, pour une part, à l’élevage intensif luxembourgeois de bovins.

Dans le système rural — périurbain — urbain, cela induit des paysages de grandes cultures, avec les discontinuités physiques et écologiques engendrées par les infrastructures routières et les extensions opportunistes sous forme de lotissements et de zones commerciales autour des villages et des villes.

Comment transformer ces territoires pour construire un écosystème vertueux ? Que retenir du passé pour inventer l’avenir ?

Quelles organisations territoriales, filières et architectures pour de nouvelles ruralités ?

Demain, l’enjeu principal est la recherche d’organisations socio-spatiales composant avec des ressources limitées10. En premier lieu, la ressource sol, qui est à la fois capteur de CO2, mais aussi, terre cultivée. La mutation de l’agriculture actuelle vers une agriculture diversifiée, raisonnée, voire biologique, et le développement de l’agroforesterie pourront permettre de développer une autonomie alimentaire, de qualité, mais également, un territoire plus résistant aux aléas climatiques. Elle représente également un gisement de matériaux biosourcés à partir d’une évolution des rotations et de la valorisation des déchets agricoles, à partir du chanvre, du lin, de la paille ou du miscanthus11.

La forêt est une ressource fragile, surtout dans le Grand Est avec la présence du scolyte, ces ravageurs qui dévorent les résineux, notamment les épicéas qui constituent la moitié des espaces forestiers. Elle nécessite également des arbitrages entre la production en bois d’énergie ou de construction, la gestion de la ressource en eau et son potentiel de séquestration de carbone. Sur le plateau lorrain, l’enjeu pour 2050 est l’adaptation des essences au changement climatique et le nécessaire changement de pratiques et de culture de tout un chacun. Il est absolument nécessaire de développer la filière concernant le traitement des feuillus. Enfin, la ressource pierre comme matériau essentiel de la construction. La cartographie des ressources en Lorraine menée par le Mouvement de la Frugalité heureuse et créative nous montre un réel gisement à exploiter12. Néanmoins, la question de l’équilibre de l’utilisation des sols est primordiale pour ne pas mettre en tension les productions des forêts et de l’agriculture.

La solution à l’adaptation du monde de demain au changement climatique ne résiderait-elle pas dans la diversité des réponses apportées ? Par exemple, concernant la mobilité, par la diminution des déplacements13, notamment par l’augmentation du télétravail, l’augmentation de la qualité et la facilitation des déplacements actifs, le partage des véhicules et le développement de différents types de transports en commun. Concernant l’énergie, en proposant un bouquet d’énergies renouvelables, en réactivant les micros-centrales hydro-électriques, en démultipliant les centrales villageoises, en rééquilibrant la dépendance à l’énergie nucléaire. Concernant la construction : en réactivant les ressources et savoir-faire locaux, en limitant l’impact environnemental des matériaux de construction (provenance des matières premières, processus de transformation, périmètre d’acheminement), en privilégiant le réemploi, les matériaux bio- et géosourcés, et ensuite seulement, en ayant recours aux matériaux à forte émission de carbone. Tout cela concourt à une hybridation des espaces et des formes urbaines.

Quels seront alors les espaces de projets ? Ils pourraient se classer selon trois grandes thématiques : habiter, produire et vivre-ensemble.

  • Habiter. Comment adapter les structures patrimoniales comme les cœurs de village et les fermes traditionnelles ? Comment réinventer les formes urbaines carbonées comme les lotissements14 ou les zones artisanales et d’activités15 ? Comment seront composés les hameaux de demain ? Seront-ils des cités agraires comme le propose l’équipe de TVK16 ?

  • Produire. Imaginer le bâti d’une coopérative agro-écologique17. Intervenir sur les bâtiments agricoles anciens, comme les hangars de cœurs de village ou les silos. Recréer des lisières agri-urbaines productives grâce à des vergers collectifs. Dessiner un paysage rural d’agroparc18, insérant un réseau de villages dans un système d’agroforesterie. Développer les éco-matériaux, notamment à partir des ressources agricoles et forestières, ce qui a des conséquences sur la manière de concevoir les bâtiments, et donc sur l’enseignement en école d’architecture, mais aussi sur l’organisation des filières économiques.

  • Vivre-ensemble. Encourager la sociabilité par la qualité des espaces publics, par la multiplication des espaces de partage et des biens communs, par la revitalisation des cœurs de village, notamment en réintroduisant une infrastructure d’équipements, un « kit de proximité »19.

En conclusion, l’obligation d’une relation réapprivoisée entre l’homme et les milieux vivants milite pour une architecture de conscience, respectueuse de son environnement, de son territoire et des hommes, permettant une adaptation du bâti au gré de l’évolution des usages dans le temps. De plus, par l’injonction climatique à laquelle nous devons répondre, les disciplines du projet, notamment celles de l’architecture et de l’urbanisme, doivent être requestionnées, nos pratiques doivent évoluer20. La question du logement devient une question d’habiter, celle du cadre bâti devient celle du cadre de vie, voire des modes de vie. Cela implique une évolution de la formation, et ainsi inciter de nouvelles coalitions entre acteurs pour répondre aux défis de la décarbonation, de la ressource, de la biodiversité et finalement, de l’habitabilité sur Terre. Concevoir le territoire implique aujourd’hui pour demain, une approche pluridisciplinaire de la conception qui croise des échelles et des savoirs différents, spécifiquement dans le monde rural, entre espaces bâti, agricole et forestier. Dans cette perspective, le workshop de Villarceaux21 expérimente chaque année un projet de territoire conçu entre étudiants architectes, agronomes et paysagistes, à différentes échelles et temporalités. La construction d’un projet commun nécessite en amont un temps de découverte, d’échanges de cultures et de compréhension des compétences de chacun. Les questions de vocabulaires, de méthodes et d’acteurs sont centrales, tout comme le rythme et le séquençage de la conception du projet. Cette formation à l’interdisciplinarité, portée par la Chaire Nouvelles ruralités — Architecture et milieux vivants tend à soutenir l’hypothèse d’une conception agri-urbanistique pour des paysages et des espaces sociaux désirables et soutenables.

Références

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Latour Bruno, 2021, Où suis-je ? Leçons du confinement à l’usage des terrestres, Paris, Éditions La Découverte.

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Rollot Mathias, 2021, Quelle architecture pour le monde qui vient ?Révéler, Cultiver, Réhabiter. Disponible sur : https://hal.science/hal-03543222.

  • 1 Voir les programmes ministériels qui cherchent des réponses pour palier à cette tendance : Revitalisation des centre-bourgs lancé en 2014 par le ministère de la Cohésion du territoire et des relations avec les collectivités locales, ou encore les programmes Petites villes de demain et Action cœur de ville soutenus par l’Agence nationale de la cohésion des territoires.
  • 2 Selon une étude du ministère de la transition écologique, 17 % du parc, soit 4,8 millions de logements, seraient très énergivores (étiquettes F et G du DPE, regroupant les logements qualifiés de « passoires thermiques »). Données issues de ministère de la transition écologique (2020), Le parc de logements par classe de consommation énergétique, Observatoire national de la rénovation énergétique.
  • 3 Renvoyer à la page concernée.
  • 4 Une chaire partenariale d’enseignement et de recherche est un outil technique qui permet de rapprocher les sphères (et les financements) publiques et privées dans l’intérêt commun de la recherche. Voir : https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Architecture/Formations-recherche-et-metiers/La-recherche-architecturale-urbaine-et-paysagere-en-France/L-organisation-de-la-recherche/La-politique-institutionnelle-en-faveur-de-la-recherche/Les-chaires-partenariales-d-enseignement-superieur-et-de-recherche-en-architecture.
  • 5 Voir le site internet de la Chaire Nouvelles ruralités — Architecture et milieux vivants : http://www.nancy.archi.fr/fr/nouvelles-ruralites.html.
  • 6 Ensaia : École Nationale Supérieure en Agronomie et Industries Alimentaires.
  • 7 Voir : https://ec.europa.eu/info/strategy/priorities-2019-2024/european-green-deal_fr [consulté le 15 avril 2022].
  • 8 À titre d’exemple, l’enjeu principal du séminaire 2020 réunissant élèves agronomes, paysagistes, architectes était de développer une approche territoriale et pluridisciplinaire d’intégration agronomique, architecturale et paysagère de nouvelles filières de matériaux pour la construction, afin que les participants acquièrent les rudiments de base. Voir : http://www.nancy.archi.fr/fr/recherche-ensa-nancy/seminaire-agropaysage-2020_-e.html [consulté le 15 avril 2022].
  • 9 Voir l’article de TVK : Les nouvelles coalitions du terroir-monde : réduire l’empreinte des subsistances. pages XXX
  • 10 Voir le Manifeste pour une frugalité heureuse et créative : https://www.frugalite.org/fr/le-manifeste.html [consulté le 10 avril 2022].
  • 11 Thibaut Lecompte, 2022, « Special issue: Journées thématiques AUGC — Analyse du Cycle de Vie » [en ligne], Matériaux biosourcés pour le bâtiment : notions d’équilibres et indicateurs de réchauffement climatique, vol 40 n° 2  . Disponible sur : https://journal.augc.asso.fr/index.php/ajce/article/view/2861/2359.
  • 12 Voir la Cartographie nationale des ressources locales, interactive et participative : https://frugaliteheureuseetcreative.gogocarto.fr/
  • 13 Voir sur la notion de « démobilité », Julien Damon (2013), « Démobilité : travailler, vivre autrement », Édition de la Fondation pour l’innovation politique. https://www.fondapol.org/etude/julien-damon-demobilite-travailler-vivre-autrement/ [consulté le 5 avril 2022].
  • 14 Se référer aux propositions de Florian Royer dans le présent ouvrage.
  • 15 Se référer aux propositions de l’Université du Luxembourg pour la consultation internationale Luxembourg in Transition : A Guide to Repairing a Broken Territory. Disponible sur : https://luxembourgintransition.lu/equipes/.
  • 16 Se référer aux propositions de TVK dans le présent ouvrage.
  • 17 Se référer aux propositions de Marie-Aline Lamoureux dans le présent ouvrage.
  • 18 Se référer aux propositions de TVK dans le présent ouvrage.
  • 19 Se référer aux propositions de Carlos Aguilar dans le présent ouvrage.
  • 20 Voir l’article de Panos Mantziaras, Les disciplines du projet face au réchauffement climatique. Nouveaux programmes, nouveaux horizons, « Chronique d’un atelier n° 16 — L’architecture au service d’un territoire post-carbone, accueillant et bienveillant », Cerdagne 2021, Ensa Nancy, pp 8-13.
  • 21 Workshop entre étudiants architectes de l’école de Nancy, paysagistes de l’école de Versailles et agronomes de l’Ensaia-Nancy. Voir l’article Séminaire Agropaysage 2020 – 9ème édition. Disponible sur : http://www.nancy.archi.fr/fr/nouvelles-ruralites.html.
  • Références

    Bonami-Redler Cendrine, Bourg Dominique, Verdier Marc, Wojciechowski Régis, 2020, 2054, Voyage en transition, Nancy, Elytis.
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    Labaronne Daniel, Joly Patrice, Jarlier Pierre, Gallion Cécile, Dhumeaux Dominique, 2019, Ruralités : une ambition à partager. 200 propositions pour un agenda rural, 128p. Disponible sur : https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/sites/default/files/2019-07/Rapport_Mission-ruralite_juillet-2019.pdf.
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    Magnaghi Alberto, 2014 La biorégion urbaine, petit traité sur le territoire bien commun, Paris, Editions Eterotopia.
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    Mouvement pour une frugalité heureuse et créative, 2022, Commune frugale, La révolution du ménagement, Arles, Éditions Actes Sud.
    Stebe Jean-Marc, 2020, « La préférence française pour le pavillon », Constructif [en ligne], n° 57, pp 25-28. Disponible sur : https://doi.org/10.3917/const.057.0025 [consulté le 10 avril 2022].
    Rollot Mathias, 2021, Quelle architecture pour le monde qui vient ?Révéler, Cultiver, Réhabiter. Disponible sur : https://hal.science/hal-03543222.