C’est une vieille histoire… Je vais quand même te la raconter. Il y avait une énorme usine avec un patelin des Italiens tout le long de la frontière… la mine… la carrière. Pour sortir le minerai : ici. La transformation : ici. Les usines, tout un ensemble. On avait essayé d’intéresser le Luxembourg à un parc de loisirs. Ça n’a pas marché. C’est resté une vraie frontière avec une zone de réaménagement : équipements de loisirs, chemins de randonnée, des zones de motocross. Toute cette population, ils continuaient de travailler de l’autre côté [côté Luxembourg]… Une zone en friche boisée avec une certaine promesse de loisir…1 [Parvu, 2021]
Dans cet extrait d’entretien, Jacques Sgard2 dessine et raconte, par bribes, ce qui reste dans son souvenir des friches industrielles de Micheville. Dans son agence, à Marly-le-Roi, où le temps semble passer autrement, la vieille histoire remonte à 1989. Au cours des dix années qui la précèdent, les mines et les usines qui se trouvent dans les communes adjacentes à la frontière avec le Luxembourg ferment les unes après les autres. De 1987 à 1989, le paysagiste sera mandaté par Jacques Jung, directeur de l’Établissement public de la métropole lorraine (EPML) pour concevoir la requalification paysagère de plusieurs friches industrielles : Homecourt, le bassin de Longwy, la vallée de la Chiers, Hagondange, Micheville, le site Usinor à Thionville… (Pousin et Callens, 2020) En quelques années, des centaines de milliers de jeunes plants – 300 000 à Longwy, 850 000 à Micheville — viendront tramer, mailler et reverdir les communes longeant la frontière luxembourgeoise. La promesse d’un loisir, comme le dit Jacques Sgard, pour la population locale, et aussi celle luxembourgeoise à l’étroit dans son territoire…
Mais ce n’est pas seulement de cela dont il s’agit. Requalifier ce paysage industriel dégradé devait aussi ultérieurement permettre d’accueillir de futures activités. En effet, ainsi que le souligne avec insistance l’ouvrage publié suite à l’exposition Sites sidérurgiques lorrains : genèse d’un nouveau paysage, produite en 1991 par le Centre Pompidou en collaboration avec l’EPML, la végétation aurait, au fil du temps, de toute façon conquis ces sites. Mais, cela aurait perpétué l’image d’abandon déjà nourrie par la fermeture des usines. Le geste de planter, la géométrie des trames, le choix des espèces, marquent une rupture, affirment une volonté « de reconquête », « d’inversion du cours des choses », « d’un changement d’image ». (Pousin et Callens, 2020) (Fig. 1) La toile de fond sur laquelle viennent s’accrocher ces projets est celle d’une vision d’ensemble sous-tendue par une démarche urbaine qu’ils viennent renforcer : réaménager Longwy, c’est raccorder la friche à la ville ; réhabiliter Micheville, c’est la raccrocher aux grands réseaux… (Pousin et Callens, 2020) (Fig. 2) La recherche Plan Paysage portée par Frédéric Pousin sur les Organismes régionaux d’étude et d’aménagement d’aires métropolitaines (OREAM) au prisme du paysage, permet de bien mettre en lumière le substrat nourrissant les projets de paysage qui requalifieront les friches vingt ans plus tard. À la fin des années 1960, l’OREAM Lorraine propose une métropole polynucléaire visant à « doter la région lorraine d’un rayonnement équivalent aux autres métropoles d’équilibre du territoire français et comprenant la réalisation de grands équipements, dont plusieurs sont déjà engagés ou en discussion […] l’autoroute A32, la création d’une desserte ferroviaire cadencée des centres urbains, un parc naturel régional, une réserve d’eau potable pour la ville de Metz… ». (Pousin, 2020) (Fig. 3)
Le Luxembourg
Vincent Bradel3 dans une conférence donnée lors d’une des rencontres de la recherche Plan Paysage sur l’OREAM Lorraine, rappelle que lorsqu’« on regarde la région et le sillon lorrain, une donnéeest absolument absente du schéma de départ : c’est le Luxembourg ». À cette période, l’aménagement de l’aire métropolitaine lorraine est pensé en contrepoint à Luxembourg-ville ou à Sarrebruck en Allemagne, et sa transformation se construit en l’absence d’une mise en relation. Quelques années plus tard, Jacques Sgard s’en rappelle, l’objectif devient celui d’attirer la population luxembourgeoise vers ces friches requalifiées. La création du « Pôle européen de développement de Longwy » — situé sur quatre communes et mis en 1996 à la disposition des investisseurs pour faire revenir l’emploi et la prospérité dans la région — souligne à quel point la politique d’aménagement de l’époque continue de vouloir attirer l’implantation d’activités sur sol français et ne présage en rien le développement du travail frontalier vers le Luxembourg.
Dès le début des années 1990, une activité de services principalement tournée vers les secteurs financiers, d’assurances et des activités scientifiques, se développe grâce au statut dérogatoire dont bénéficie le Grand-Duché en termes de fiscalité. (Auburtin, 2005) Les hauts niveaux de salaires qu’il engendre, ainsi que la mise en place du marché unique en 1993 opèrent une « ponction que le Luxembourg exerce sur la main-d’œuvre lorraine, qui progresse en moyenne de 10 % par an » et qui mobilisent en 2022 plus de 112 000 Français travaillant au Luxembourg. Les Offices statistiques de la Grande Région estiment la demande d’emploi d’ici 2050 à 300 000 travailleurs. (Hennebert, 2021) Pour faire face à cette explosion du travail frontalier et aux questions territoriales qu’elle engendre, notamment en termes d’infrastructures et sur le marché du logement, une Opération d’intérêt national (OIN) est décrétée par l’État en 2011. Le projet stratégique et opérationnel de l’OIN Alzette-Belval, publié en 2014, puis mis à jour en 2019, consiste principalement à identifier vingt-six zones d’aménagement au sein desquelles seront construits dans les dix prochaines années, 8 300 logements sous forme d’opérations, souvent labellisées « ÉcoQuartiers ».
Les études de Michel Desvigne
En 2018, l’agence Michel Desvigne Paysagiste (MDP)4 est mandatée pour réaliser une étude paysagère, et en 2019, pour élaborer un schéma directeur paysager. Tout en rappelant la dimension atypique de cette OIN, maintes fois soulignée, qui est de ne pas être rattachée à une métropole, l’agence présente son approche comme une opération qui « entend établir un cadre de vie de qualité à l’échelle territoriale. Ce processus de transformation territoriale repose sur la compréhension et la mise en cohérence de ses structures paysagères5 ». Dans les années 1980, la cohérence des requalifications de friches réalisées par Jacques Sgard était sous-tendue par une armature urbaine, composée de plusieurs pôles et d’un réseau d’infrastructures, dans le prolongement des hypothèses de développement formulées par le séminaire et atelier d’urbanisme Tony Garnier en 19656. La posture de Michel Desvigne rompt avec cela, en ce sens qu’elle inverse la relation figure-fond : l’intervention paysagère occupant initialement la place de la figure dessinée par le périmètre des friches devient le fond identifié comme un socle composé de structures paysagères, sur lequel viennent se poser les figures des vingt-six périmètres de projet proposés par l’OIN. Sa description, d’abord géographique d’un « territoire regroupant des paysages urbains et ruraux contrastés, situés entre le plateau, les vallées d’Alzette et de Kayl, et la plaine de Beler » construit d’emblée un point de vue décalé sur un espace jusque-là engoncé dans la composition du maillage administratif des communes, du réseau de bourgs et des infrastructures qui les desservent. (Fig. 4, 5)
Cette posture n’est pas propre à ce projet, mais a été développée par Michel Desvigne de longue date. L’abandon du projet comme une figure dessinée au profit du paysage appréhendé par la dimension de l’imaginaire géographique (Desvigne, 2020, p. 147) et du rien, dessiné (Desvigne, 2020, p. 46) donne peut-être quelques clés d’entrée pour comprendre son œuvre. Au-delà de composer avec la dimension géographique du site, son expérience de projet dans les bassins miniers à la frontière franco-belge, ou encore les aménagements réalisés sur la rive droite, jadis industrielle, à Bordeaux, lui a permis de mûrir et de faire évoluer son approche :
« Au début, j’opposais, de manière un peu affirmée, la vision géographique — une grande présence végétale à l’échelle du fleuve — à la vision plus historicisante d’un projet qui s’installerait dans les traces de l’industrie. Ces dernières avaient selon moi peu de poids par rapport à la force de la géographie naturelle du fleuve, qu’il était indispensable de prendre en compte à son échelle. » [Desvigne, 2020, p. 71]
Dans le Plan Guide qu’il propose pour Alzette-Belval Micheville, les friches industrielles ne sont plus considérées comme des lieux pour introduire une rupture et poser les premières bases d’une occupation urbaine, mais ces « sites désaffectés sont spontanément réinvestis par une végétation pionnière, de sorte qu’ils offrent aujourd’hui une structure paysagère nouvelle »7. L’héritage industriel n’est plus opposé à la dimension géographique du site, mais est appréhendé comme une « géographie “artificielle” » dont les « vestiges industriels réappropriés deviennent les supports d’une charpente paysagère à l’échelle du territoire ». (Desvigne, 2020, p. 71)
Les angles morts du projet urbain
Cette substitution des éléments paysagers à l’armature urbaine et la posture qui en découle pour orienter la transformation territoriale résonnent fortement avec le changement de paradigme territorial porté par des architectes italiens comme Bernardo Secchi et Vittorio Gregotti, et plus tard par l’architecte-urbaniste allemand Thomas Sieverts. À travers leurs écrits et projets, ils tentent de donner un sens d’un point de vue architectural à ces territoires mutant rapidement dans l’angle mort de l’urbanisme et de l’action publique. Bernardo Secchi8 utilise dès le début des années 1980 la revue Casabella comme arène pour débattre sur la façon d’appréhender les territoires périphériques, en marge non seulement des villes, mais aussi des discours. Il y dénonce la place que la description prend dans l’activité des urbanistes — le descrittivismo sterile comme il le nomme — et plus spécifiquement la pratique de dresser des listes, catalogues et autres inventaires au risque de tomber dans le détail inutile et dans une passivité conservatrice en attendant des temps meilleurs. Pour lui, l’acte descriptif doit s’attaquer à ce qui se trame dans les « nouveaux » territoires. Il doit inventer de nouveaux termes qui collent mieux à la façon dont ils sont habités et vécus, mais qui deviennent aussi des vecteurs d’action, des outils de projet :
On ne trouve pas d’architectures remarquables dans la « ville diffuse ». Expression des mythes et des préjugés de ses habitants et administrateurs, la « ville diffuse » est aussi la médiocrité diffuse de ses objets architecturaux. Ceux qui ont essayé d’y construire des points de repère, dans l’espoir de structurer l’espace urbain par des objets d’architecture, ont été frustrés parce que la ville diffuse n’est pas un espace d’objets, structuré par de grandes figures territoriales. […] La ville diffuse peut devenir « territoire de l’architecture », selon les termes de Vittorio Gregotti, si l’on part de ses matériaux élémentaires : la topographie, les eaux, les forêts. [Secchi, 2008, ma transcription]
Il est intéressant de noter qu’en place de la structuration de l’urbain par la construction de repères architecturaux, Secchi propose de partir d’une description des éléments géographiques du site. C’est également dans ces termes que Michel Desvigne propose d’intervenir dans le périmètre de l’OIN Alzette-Belval. Problématiser la description pour comprendre la façon dont elle peut être appropriée pour devenir un levier d’action dans des territoires jusque-là délaissés par les urbanistes fera l’objet d’un colloque organisé en 1995 par Bernardo Secchi à Prato. Il y invite ses anciens collègues de l’École d’architecture de Genève, où ses années d’enseignement (1986-1991) coïncident avec sa collaboration à la revue Casabella et le mûrissement de sa posture sur les thèmes de la ville diffuse. Sans pouvoir ici la vérifier, il est possible d’émettre l’hypothèse que son approche s’est construite à ce moment-là dans ses aller-retours entre Milan et Genève, à la confluence de la conversation régulière et intense menée avec Vittorio Gregotti pour Casabella, et au sein de l’école genevoise avec d’abord André Corboz, mais aussi Alain Léveillé, Georges Descombes et tant d’autres revendiquant « une attention particulière au territoire ». (Torres Modrego, 2017, p. 22) Quelques années plus tard, Michel Desvigne sera également professeur invité à Genève.
La description et ses limites
Au cours d’un colloque sur le thème de la description que Bernardo Secchi organise à Prato, André Corboz donne une conférence dont les propos sont désormais bien connus. Il y brouille la frontière entre analyse descriptive et projet pour poser le geste de décrire comme point de passage entre lecture et écriture : « la description du projet et description du territoire sont une seule et même chose ». (Corboz, 2001, p. 250) Comme souvent dans l’histoire des idées, cette posture n’est pas isolée. Elle coïncide ou est en partie la caisse de résonance du tournant pris à peu près dans ces mêmes années par la géographie culturelle anglo-saxonne, critiquant l’approche « positiviste » ou « naturaliste » de la description cartographique. André Corboz transpose en quelque sorte cette critique aux pratiques descriptives de la planification territoriale européenne, ce qui permettra aussi plus tard aux paysagistes de faire reconnaître la nécessité de faire valoir leurs compétences, notamment de lecture géographique du territoire, à celles urbaines de l’architecte. Les écrits de géographes italiens et français, mais aussi ceux plus récents de philosophes et d’historiens de l’art aura un impact en partie sur l’enseignement du projet. L’avancement de ce positionnement théorique s’infiltrera graduellement dans les écoles d’architecture, comme dans celles de paysage, notamment grâce à la réflexion portée par le paysagiste et théoricien anglo-saxon James Corner, et en France, par l’historien de la géographie, Jean-Marc Besse. Dans l’un de ses articles les plus cités, écrit à l’invitation du théoricien du paysage anglo-saxon Denis Cosgrove, Corner explique que « l’effet cartographique » vient de l’ambivalence de la carte : la carte est certes une projection sur le papier de la réalité au sol et en ce sens celui qui la lit la considère comme une mesure « vraie » et « objective » du monde, mais elle construit aussi grâce à l’abstraction de sa surface et au choix des informations que le cartographe choisit d’y inscrire une réalité autre, qui peut orienter le projet. Les historiens de la cartographie ont d’abord surtout relevé la dimension autoritaire et politique du projet cartographique, la dimension cachée de la carte9. Mais, pour Corner, l’ambivalence produite, celle d’être à la fois objective et interprétative rend ce médium cartographique particulièrement fertile pour révéler et réaliser le potentiel caché du territoire.
En 1976, l’artiste britannique John Smith réalise un film expérimental d’une dizaine de minutes intitulé The Girl Chewing Gum. Une caméra posée au coin d’une rue de Londres tourne un plan fixe alors que le spectateur écoute le réalisateur donner en voix off des instructions aux personnages qui rentrent dans le cadre du plan :
« Now, bring the old man with white hair and glasses across the road! Quickly! Now, walk up to the left! Ok, fine! Now, let’s have the man with his cap! Now, put the cigarette in your mouth! » Smith, 1976]
Après deux minutes, il donne l’ordre au cameraman de déplacer le cadre vers le haut et de faire un plan sur l’horloge qui surplombe le bâtiment filmé précédemment :
Good. I want the clock to move towards me. Good. Stop! I want the long hand to move one revolution every hour and I want the short hand to move one revolution every twelve hours. Now, two pigeons fly across… [Smith, 1976]
À partir de là, il devient clair que les instructions du réalisateur ne font pas l’action, mais suivent au travers de la description ce qui est en train d’arriver avec une courte anticipation temporelle. Le film peut être compris comme un trait d’esprit, une blague au goût et à l’humour anglais, mais ainsi que l’écrit le critique de cinéma Nicky Hamlyn, il met aussi en jeu une réflexion sur la relation d’autorité entre les mots et les images, et sur la fascination qu’exerce sur le spectateur « la description d’une scène transformée en une série de commandes, [alors que] pendant la plupart du temps, les actions dirigées sont évidemment spontanées, et les commandes ne sont évidemment pas des commandes ». (Hamlyn, 2002, p. 46, ma traduction) Cette fascination dont parle Hamlyn, n’est pas étrangère à celle qu’exercent les cartes de Michel Desvigne, sur des lecteurs-spectateurs — on peut à la fois lire et voir une carte — pour lesquels subsiste l’ambivalence si bien déconstruite par James Corner, d’une réalité-projet où du reste la question de savoir qui est aux commandes reste ouverte. En effet, le retournement de situation opéré à la frontière par la mise en place du marché unique, ainsi que le témoignage de Jacques Sgard ne racontent-ils pas, rétrospectivement, à quel point les stratégies de développement telles qu’elles avaient été imaginées pour une métropole lorraine étaient vouées à l’échec ?
***
Parcourir aujourd’hui le chemin accompli depuis l’inscription par Jacques Sgard des friches à l’intérieur de la « métropole polynucléaire » jusqu’aux cartes sur fond d’entités géographiques singulières de Michel Desvigne, raconte un remaniement des strates et de la place prépondérante donnée aujourd’hui au paysage et aux compétences des paysagistes, de l’inversion du regard aussi peut-être, sur un territoire dont le socle est devenu d’abord géographique avant d’être urbain. L’évolution du territoire français à la frontière luxembourgeoise représente une situation intéressante, en ce sens qu’il pourrait être considéré comme un cas d’école pour étudier et comprendre le poids des outils du projet sur la mise en forme de territoires métropolitains ou transfrontaliers, typiquement soumis à de fortes pressions économiques. Près d’un demi-siècle après le tournant pris par la géographie culturelle et sa mise en résonance avec les champs du projet architectural et urbain, nous avons le recul nécessaire pour évaluer si cette posture est aujourd’hui encore d’actualité sur le terrain. Il s’agirait d’abord peut-être d’interroger l’affirmation de Jean-Marc Besse, qui écrivait il y a une vingtaine d’années que l’opération cartographique est déjà une mise en œuvre projectuelle. Est-ce que cette opération est pertinente en dehors de toute précision d’échelle ou de contexte ? Y a-t-il des échelles auxquelles l’opération fonctionne, et si oui, du point de vue de quels acteurs ? Par exemple, quelle vision, ou forme de résistance, les cartes mandatées par une entité administrative au service d’un État — l’Établissement public de la Métropole Lorraine ou l’Établissement public d’aménagement Alzette-Belval, en l’occurrence — permettent-elles d’être mises en œuvre sur un territoire dont le développement dépend presque entièrement de la santé économique d’un autre état soumis lui-même aux aléas d’un ordre financier qu’il ne maîtrise que dans une petite mesure ? En somme, si l’on inverse la posture portée par Bernardo Secchi, André Corboz, James Corner, Jean-Marc Besse et tant d’autres, plutôt que de se saisir de la description prospective comme d’une façon de faire projet, n’en sommes-nous pas plutôt arrivés, par le subterfuge descriptif, tel John Smith dans Chewing Gum Girl, à faire du projet une façon d’accompagner une réalité en la décrivant alors même qu’elle est en train de se faire ?
Références
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Besse Jean-Marc, 2001, « Cartographier, construire, inventer. Notes pour une épistémologie de la démarche de projet », Les Carnets du paysage, n. 7, p. 126-145.
Corboz André, 2001, Le Territoire comme palimpseste et autres essais, Besançon, Les éditions de l’imprimeur, 2001, p. 249-256.
Corboz André, « La descrizione tra lettura et scrittura ». Conférence donnée au 2° Convengno internazionale di urbanistica « La descrizione », Prato, 30 mars 1995. Transcription et traduction française parue dans la revue Faces, 48, automne 2000 et republiée dans l’ouvrage édité par Sébastien Marot en 2001.
Corner James, 1999, ‘The Agency of Mapping: Speculation, Critique and Invention’, dans Denis Cosgrove (dir.), Mappings, Chicago, University of Chicago Press, pp. 213–252.
Fini Giulia, 2014, « Bernardo Secchi. Le attivita, i contexti, gli sguardi multipli di un urbanista », Urbanistica, n. 153.
Desvigne Michel, 2020, « Le sol vivant », « Temps et cohérence », « Le végétal matière », « De nouveaux territoires pour l’espace public », « Représenter le temps », et « Le paysage comme référence », dans Françoise Fromonot (dir.), Territoires en projet. Michel Desvigne Paysagiste, Bâle, Birkhäuser.
Hennebert Jean-Michel, 2021, « 300 000 résidents de plus attendus d’ici 2050 », Luxembourger Wort, 10 mars.
Pousin Frédéric et Callens Alexandre, 2020, « Entretien avec Jacques Sgard, le 18 mars 2020 » [en ligne], dans Alexandre Callens, Denis Delbaere, Véronique Hattet, Frédéric Pousin, Jacques Sgard (dirs), Le paysage vecteur d’une nouvelle identité post industrielle. Disponible sur : https://hal.science/hal-03088018.
Pousin Frédéric, 2020, « Quel paysage pour une métropole multipolaire ? » [en ligne], dans Alexandre Callens, Denis Delbaere, Véronique Hattet, Frédéric Pousin, Jacques Sgard (dirs), Le paysage vecteur d’une nouvelle identité post industrielle. Disponible sur : https://hal.science/hal-03088018.
Secchi Bernardo, 2006, « J’ai connu des maîtres, petite autobiographie », dans Ariella Masboungi (dir.), Grand prix de l’urbanisme 2004, Paris, Parenthèses, p. 52-66.
Secchi Bernardo, 1992, « Urbanistica descrittiva », Casabella, n. 588, p. 22-23.
Secchi Bernardo, 1992, « Descriptive City Planning », Casabella, n. 588, p. 61-62.
Torres Modrego Eunate, 2017, « Témoignages d’une école », Tracés, n. 23-24, p. 20-25.
Catalogue d’exposition
Centre de création industrielle/Centre Georges Pompidou et l’Établissement Public de la Métropole Lorraine, 1991, Sites sidérurgiques lorrains : genèse d’un nouveau paysage, Paris, Centre Pompidou.
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Secchi Bernardo, 2006, « J’ai connu des maîtres, petite autobiographie », dans Ariella Masboungi (dir.), Grand prix de l’urbanisme 2004, Paris, Parenthèses, p. 52-66.
Secchi Bernardo, 1992, « Urbanistica descrittiva », Casabella, n. 588, p. 22-23.
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Torres Modrego Eunate, 2017, « Témoignages d’une école », Tracés, n. 23-24, p. 20-25.
Catalogue d’exposition
Centre de création industrielle/Centre Georges Pompidou et l’Établissement Public de la Métropole Lorraine, 1991, Sites sidérurgiques lorrains : genèse d’un nouveau paysage, Paris, Centre Pompidou.
1 Sandra Parvu, Entretien avec Jacques Sgard, le 11 novembre 2021.
2 Jacques Sgard (1929) est issu de la deuxième promotion de la section du paysage et de l’art des jardins à l’École nationale d’horticulture de Versailles. En prolongement d’un stage réalisé en Hollande, il complète ses études par une thèse soutenue à l’Institut universitaire d’urbanisme de Paris sur les espaces verts aux Pays-Bas sous la direction de Jean Royer (1958). Au-delà des projets de parcs, notamment le parc André Malraux à Nanterre et le bois des Pins à Beyrouth, il réalise dès les années 1960 de nombreuses études de sauvegarde, d’impact et de transformation, ainsi que des plans de paysage dans divers cadres institutionnels, notamment à la Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (DATAR) et les Organisation d’étude et d’aménagement des aires métropolitaines (OREAM). Il contribue ainsi à l’émergence d’une prise de conscience du grand paysage. Voir Alexis Pernet, Le grand paysage en projet. Histoire, critique et expérience, Genève, Metispresses, 2014, 318 p. ; Annette Vigny, Jacques Sgard, Paysagiste et urbaniste, Liège, Mardaga, coll. « Architecture Urbanisme », 1995, 216 p.
3 Architecte de formation, Vincent Bradel intègre le Laboratoire d’histoire d’architecture contemporaine dirigé par Jean-Claude Vigato, où il développe des travaux sur l’histoire des formes urbaines qui l’amènent à s’intéresser à la reconstruction des villages lorrains. Il s’engage ainsi dans de nombreux projets en lien avec cette région notamment aux Archives modernes de l’architecture lorraine où sa valorisation de plusieurs dizaines de fonds d’archives d’architectes et d’entrepreneurs lorrains du 19e et du 20e siècles donnera lieu à des publications et à une vingtaine d’expositions. En 2018, il soutient une thèse intitulée Nancy 1913, un rêve de cité moderne : l’esquisse d’un plan d’extension aux premiers temps de l’urbanisme sous la direction de Jean-Lucien Bonillo.
4 Formé à l’École nationale supérieure de paysage à Versailles, Michel Desvigne fonde son agence avec Christine Dalnoky en 1988, et MDP en 1996. Mandataire de très nombreux projets de grande ampleur, l’agence développe une démarche qui permet d’accompagner la transformation des territoires sur une longue durée, quelques exemples étant le quartier de Port-Marianne à Montpellier, les aménagements de la rive droite à Bordeaux le développement du plateau de Saclay, ou encore la chaîne des parcs de l’Artois au sud de Lille. Une de ses plus récentes monographies, dirigée par Françoise Fromonot met en exergue la réflexion qu’il développe depuis de nombreuses années sur les formes du temps (2020).
5 Texte de présentation du projet « Alzette-Belval Micheville » [en ligne]. Disponible sur : micheldesvignepaysagiste.com
6 Papiers de Michel Lecavelier (1955-1983), Urbanisation : Métropole lorraine. Hypothèses d’urbanisation, document produit par le « séminaire et atelier d’urbanisme Tony Garnier » (DATAR), Archives départementales de la Moselle.
7 Texte de présentation du projet « Alzette-Belval Micheville » sur le site de l’agence MDP, micheldesvignepaysagiste.com
8 Urbaniste italien, diplômé ingénieur civil de l’Institut polytechnique de Milan, Bernardo Secchi (1934-2014) fonde en 1990 avec l’architecte Paola Vigano l’agence Studio. Ils prennent part au réaménagement de centres-villes historiques italiens tels que Brescia, Bergame, Prato et participent à de nombreuses consultations pour l’élaboration de plans d’urbanisme de grandes villes tels Bruxelles 2040, le Grand Moscou et le Grand Paris. Praticien et théoricien influent, Secchi a publié plusieurs ouvrages parmi lesquels Première leçon d’urbanisme, 2006, Marseille, Parenthèses.
9 Parmi les plus connus, John Brian Harley et Mark Monmonier.
Research article
Le pouvoir de la description
Approches paysagistes à la frontière franco-luxembourgeoise
The power of description. Landscape approaches on the Franco-Luxembourg border
ParvuSandra
Au cours des années 1960, les sites miniers le long de la frontière luxembourgeoise ferment graduellement. Requalifier par des projets de paysage ces friches industrielles, devient une priorité pour la région. Mais le statut dérogatoire fiscal dont bénéficie le Luxembourg engendre dans les années 1990 des hauts niveaux de salaires. Après la déprise industrielle, la population augmente significativement le long de la frontière côté français. Pour faire face aux problèmes infrastructurels engendrés par cette soudaine explosion démographique, l'État met en place des opérations renouant avec la tradition paysagère. Le chapitre interroge le rôle des paysagistes et de leurs propositions dans la transformation d'un territoire soumis aux fortes mutations de ces cinquante dernières années.
Mining industry began its decline in northern France in the late 1960s. Landscaping the leftover industrial wastelands became a priority for this region. Against all odds and in spite of the industrial decline, the French population grew significantly at the Luxembourg border, attracted from the 1990s onwards by the much higher wage levels in Luxembourg. To cope with the infrastructural problems created by this unexpected demographic explosion, the State financed various planning proposals in which landscape skills and know-how had a prominent role. This chapter examines how landscape architects and their proposals contributed to the transformation of a region that has undergone significant change over the last fifty years.
géographie transfrontalièrerequalification de friches industriellesplan de paysageéquipement des territoiresarmature urbaine
cross-border geographyredevelopment of industrial wastelandslandscape planningregional planningurban framework
1 Sandra Parvu, Entretien avec Jacques Sgard, le 11 novembre 2021.
2 Jacques Sgard (1929) est issu de la deuxième promotion de la section du paysage et de l’art des jardins à l’École nationale d’horticulture de Versailles. En prolongement d’un stage réalisé en Hollande, il complète ses études par une thèse soutenue à l’Institut universitaire d’urbanisme de Paris sur les espaces verts aux Pays-Bas sous la direction de Jean Royer (1958). Au-delà des projets de parcs, notamment le parc André Malraux à Nanterre et le bois des Pins à Beyrouth, il réalise dès les années 1960 de nombreuses études de sauvegarde, d’impact et de transformation, ainsi que des plans de paysage dans divers cadres institutionnels, notamment à la Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (DATAR) et les Organisation d’étude et d’aménagement des aires métropolitaines (OREAM). Il contribue ainsi à l’émergence d’une prise de conscience du grand paysage. Voir Alexis Pernet, Le grand paysage en projet. Histoire, critique et expérience, Genève, Metispresses, 2014, 318 p. ; Annette Vigny, Jacques Sgard, Paysagiste et urbaniste, Liège, Mardaga, coll. « Architecture Urbanisme », 1995, 216 p.
3 Architecte de formation, Vincent Bradel intègre le Laboratoire d’histoire d’architecture contemporaine dirigé par Jean-Claude Vigato, où il développe des travaux sur l’histoire des formes urbaines qui l’amènent à s’intéresser à la reconstruction des villages lorrains. Il s’engage ainsi dans de nombreux projets en lien avec cette région notamment aux Archives modernes de l’architecture lorraine où sa valorisation de plusieurs dizaines de fonds d’archives d’architectes et d’entrepreneurs lorrains du 19e et du 20e siècles donnera lieu à des publications et à une vingtaine d’expositions. En 2018, il soutient une thèse intitulée Nancy 1913, un rêve de cité moderne : l’esquisse d’un plan d’extension aux premiers temps de l’urbanisme sous la direction de Jean-Lucien Bonillo.
4 Formé à l’École nationale supérieure de paysage à Versailles, Michel Desvigne fonde son agence avec Christine Dalnoky en 1988, et MDP en 1996. Mandataire de très nombreux projets de grande ampleur, l’agence développe une démarche qui permet d’accompagner la transformation des territoires sur une longue durée, quelques exemples étant le quartier de Port-Marianne à Montpellier, les aménagements de la rive droite à Bordeaux le développement du plateau de Saclay, ou encore la chaîne des parcs de l’Artois au sud de Lille. Une de ses plus récentes monographies, dirigée par Françoise Fromonot met en exergue la réflexion qu’il développe depuis de nombreuses années sur les formes du temps (2020).
5 Texte de présentation du projet « Alzette-Belval Micheville » [en ligne]. Disponible sur : micheldesvignepaysagiste.com
6 Papiers de Michel Lecavelier (1955-1983), Urbanisation : Métropole lorraine. Hypothèses d’urbanisation, document produit par le « séminaire et atelier d’urbanisme Tony Garnier » (DATAR), Archives départementales de la Moselle.
7 Texte de présentation du projet « Alzette-Belval Micheville » sur le site de l’agence MDP, micheldesvignepaysagiste.com
8 Urbaniste italien, diplômé ingénieur civil de l’Institut polytechnique de Milan, Bernardo Secchi (1934-2014) fonde en 1990 avec l’architecte Paola Vigano l’agence Studio. Ils prennent part au réaménagement de centres-villes historiques italiens tels que Brescia, Bergame, Prato et participent à de nombreuses consultations pour l’élaboration de plans d’urbanisme de grandes villes tels Bruxelles 2040, le Grand Moscou et le Grand Paris. Praticien et théoricien influent, Secchi a publié plusieurs ouvrages parmi lesquels Première leçon d’urbanisme, 2006, Marseille, Parenthèses.
9 Parmi les plus connus, John Brian Harley et Mark Monmonier.
Références
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Pousin Frédéric et Callens Alexandre, 2020, « Entretien avec Jacques Sgard, le 18 mars 2020 » [en ligne], dans Alexandre Callens, Denis Delbaere, Véronique Hattet, Frédéric Pousin, Jacques Sgard (dirs), Le paysage vecteur d’une nouvelle identité post industrielle. Disponible sur : https://hal.science/hal-03088018.
Pousin Frédéric, 2020, « Quel paysage pour une métropole multipolaire ? » [en ligne], dans Alexandre Callens, Denis Delbaere, Véronique Hattet, Frédéric Pousin, Jacques Sgard (dirs), Le paysage vecteur d’une nouvelle identité post industrielle. Disponible sur : https://hal.science/hal-03088018.
Secchi Bernardo, 2006, « J’ai connu des maîtres, petite autobiographie », dans Ariella Masboungi (dir.), Grand prix de l’urbanisme 2004, Paris, Parenthèses, p. 52-66.
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Torres Modrego Eunate, 2017, « Témoignages d’une école », Tracés, n. 23-24, p. 20-25.
Catalogue d’exposition
Centre de création industrielle/Centre Georges Pompidou et l’Établissement Public de la Métropole Lorraine, 1991, Sites sidérurgiques lorrains : genèse d’un nouveau paysage, Paris, Centre Pompidou.